mardi 24 août 2010

Escuchando Lhasa/ 2

Le tête à l'envers, un feu de nuit coule dans mes veines. La sève rouge, chaude, suave du sol et des astres m'est toujours injectée par mon cœur, et ce remuement furieux qui me parcourt dessine des volutes sous ma chair déployée. Je suis posée dans la suspension d'un envol éphémère; en équilibre.

Anywhere on this road- Lhasa


Je crois que j'ai l'art de la prétérition; je ne te dirai pas que mais... tu ne dois pas savoir que.

Parfois, pour dire nos émotions, il nous faudrait inventer une langue nouvelle, inédite, qui en serait l'exacte expression, indéchiffrable et limpide, évidente à la fois ; tout comme je rugis souvent intérieurement de vouloir hurler certaines choses tout en tenant à les garder secrètes. C'est l'écueil de la pudeur... Je ne suis pas timide.

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