dimanche 18 septembre 2011

Trois mois plus tard

Salut!
Au cas où j'aurais encore de la visite: les dessins reviennent très vite. Et puis je vais sûrement reprendre des cours de dessin (modèle vivant! yum yum!)

Simplement, je viens d'être recalée au deuxième tour de la section Mise en Scène de l'INSAS et il me faut du temps pour avaler le truc. M'inscrire à la fac, démissionner de khâgne, tout ça...

En attendant, allez écouter St. Vincent AKA Annie Clark, une chanteuse et virtuose de la guitare qui dépote.
C'est dérangeant, exigeant à l'écoute, mais ça vaut le coup de s'y prendre à deux, trois, voire quatre fois pour l'écouter. C'est pas de la musique d'ambiance -loin de là- et (à moins d'être fan de Lady Gaga et Rihanna, auquel cas je ne peux rien pour vous) il est difficile de ne pas être fasciné, étonné, troublé par sa musique toute en ruptures. Difficile aussi de ne pas tomber amoureux d'elle et de ses cheveux (clique ici si tu en doutes)
Cher lecteur, si jamais tu existes encore, je te laisse sur quelques vidéos:
Marrow:
La même, en live, pour vraiment te montrer qu'elle démonte sa grand-mère en bas résilles:
Cruel (je te jure que pendant trois jours j'ai eu envie de chanter HOOOOWWW COUUUULLLLD THEEEEY BEEEE CASUAAAAAAALLY CRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUEEEEEEEEEL )


Pour le reste, je laisse youTube faire, ya largement de la matière. (des titres? Actor Out Of Work, Surgeon, Chloe in the Afternoon, etc.)
Et va acheter ses albums. S'il te plaît. Pour me soutenir. Parce que je crois que, de mon côté, amazon va saigner mon compte en banque.

jeudi 28 avril 2011

Errance

Cher blog,

Ça fait un bout de temps que je t'ai délaissé. Enfin, pas vraiment délaissé, j'écris un article de temps en temps. Je sais bien que je passe mon temps sur internet mais je te jure que j'ai mes raisons!
Je suis assez perdue en ce moment en fait. Il y a peu de temps je t'écrivais que moi et la prépa c'était fini cette année, basta! Maintenant, je n'en suis plus si sûre. Peur-être que c'est la reconnaissance que j'y trouve ou la perspective d'avoir quatre ans d'étude payés au SMIC dans une ville géniale (si je réussis le concours) qui me poussent à continuer... Sûrement aussi parce que des gens géniaux s'y trouvent. Je ne suis plus sûre du tout de là où je dois aller, de ce que je veux vraiment faire. C'est peut-être parce qu'il y a deux ans on m'a cyniquement fait renoncer aux Beaux-Arts, peut-être parce qu'à causede mes notes je me sens investie d'une certaine responsabilité, plus certainement parce que l'incertain me fait peur. J'ai tellement peur de ne pas réussir mes concours! L'année dernière ils me paraissaient moins lointains que maintenant... Je ne sais même pas comment je vais les aborder (même s'ils ne sont pas encore à l'ordre du jour).
Mine de rien, l'avenir me taraude ; il me taraude d'autant plus que ma situation familiale ne s'améliore pas du tout et que je n'ai aucune certitude d'avoir les moyens matériels de pourvoir à mon ambition...
Tu sais, mon blog, je trouve ça super difficile de décider à dix-huit ans du domaine dans lequel tu vas travailler toute ta vie. Encore plus effrayant de me dire que plus tard je devrai me débrouiller toute seule, ne compter que sur moi pour décider et me battre dans la vie... C'est tellement curieux d'avoir des rêves de petite fille qui scintillent dans ta tête et de se dire qu'on n'a que soi pour les mettre en oeuvre. Si on me demande où je me vois dans vingt ans, j'ai les yeux qui scintillent et je m'imagine scénographe-metteuse en scène à la tête d'un centre dramatique national de ma propre compagnie, mes tableaux exposés dans des galeries, ayant publié un roman acclamé par la critique et plusieurs essais et faisant la couverture de télérama. En attendant je suis fille de profs, soutenue uniquement par une mère célibataire, je suis en prépa et je serai obligée d'arrêter ma pratique théâtrale l'année prochaine... En plus je ne dessine plus vraiment, je ne lis plus (un comble pour une élève de prépa) et je n'ai pas accès à ma harpe, trois trucs qui me permettaient de tenir et de m'évader... Je m'enlise dans l'inactivité et la fatigue. Je passe mes vacances à ne pas travailler, à squatter fb et à regarder des épisodes de Glee.

Je suis perdue, cher blog. Qu'en penses-tu?

Mélina.

PS: cher lecteur, regarde en-dessous de ce post déprimant : tu y trouveras des couleurs et des dessins. Gros poutoux.

Moles-quoi?

Ouais, je suis su-per originale: je dessine au crayon de couleur dans un moleskine.
mais j'aime ça (genre c'est une excuse)
(ça, c'est une intro de dingue ouf wesh!)
(ça fait longtemps que je suis pas passée...)
(explications ci-dessus)


Pour changer du précédent article... Des dessins! :) Je dessine peu en ce moment; j'ai besoin de me retrouver pour arriver à dessiner, ce qui n'est pas simple ces derniers temps (boulot+soucis+fatigue=combodelamortquitue)

Alors d'abord ça c'est un dessin que m'a inspiré un talentueux jeune homme dont vous allez tout de suite aller admirer les clips et . Délice pour les yeux et les oreilles. A priori dans deux jours je vais le voir en concert, c'est ma découverte du moment. Il est de plus relativement agréable à regarder, ce qui achève de le rendre attrayant.



Un autre jeune homme aux couleurs perroquesques:




Ma chambre au plume que j'ai piqué à ma soeur parce que moi aussi je voulais un artpen rotring mais que je m'a gouré de modèle:


Des pieds:
Et un truc un peu potache, j'ai la flemme de faire en sorte que ce soit cliquable ET grand à la fois donc voilà. (c'est cliquable, hein)

Deux notes:
1- Non, je ne prends pas d'acide.
2- Je sais c'est moche je sais toujours pas me servir correctement de photoshop merci au revoir

=)